Les rapaces – l’armée des clowns (avec sous titres)

Les rapaces – « L’armée des clowns »

J’approuve pas les Booba-like, ses copies conformistes
Qui taillent, qui braillent, qui produisent en opportunistes
A l’esthétique, certes, moderne et chiadée,
Mais à la morale critique, bête, morne et à chier…

Une image d’insoumission transpire de vos molles paroles
Mais au fond, derrière le masque, vous êtes comme Endemol
Une « bergère » qui berce, gère l’attention, apaise les tensions,
Votre attitude exemplaire n’inspire que la résignation.

C’est sûr, l’Industrie vous porte au sommet, vous soumet complet,
vous somme de nous assomer dur avec vos couplets niaits.
Niant même que votre « game » ne vie que grâce aux enfants
Premier public de vos conneries, d’vos postures d’adolescents.

Bande de clowns, allez vous cacher, vous êtes à chier !
On vient pour vous gâcher la fête, faut qu’vous le sachiez !
Faites pas les durs, les fâchés… c’est cramé, vous êtes grillés,
Votre cirque durera pas des siècles, il est d’jà cané.

Canidés, des clébards en forme de malabars, pleins de bobars,
C’est ce que vous êtes, batards, rien que des jobards à bebar.
Basta d’vos baratins de beaufs, pire que des propos de bars,
Barrez-vous avec votre morale bigote en promo sous code-barre !

Ca s’ose au big boss, rosse des gosses à la thaï boxe,
Mais c’est peu d’choses au beatbox, stocke la maille d’intox
En faux rapports de force. Vos coups ne font mal qu’au hookers…
Pauvres rappeurs de farce, qui jouent aux mâles sous vocoder !

Vos codes : Veau d’Or, coke, putes, religion de machos !
A la mode, vous, porcs, n’êtes qu’une re-légion de fachos !
Vos poses de cadors, ça daube les frustrés, les gars pécores,
qui s’exposent en cadeaux à la faune huppée des gras décors.

Des corps sans cerveaux qui s’veulent être Colosse de Rhodes,
Qui étoffent leur loose, baragouinent tels des arriérés crades.
BAve à Roffh, BOOse de Fouine, c’est des rappeurs avariés, fades,
Aux sorts rivés aux sponsors qui les étiquettent « bolosses de prod » !

Bande de clowns, allez vous cacher, vous êtes à chier !
On vient pour vous gâcher la fête, faut qu’vous le sachiez !
Faites pas les durs, les fâchés… c’est cramé, vous êtes grillés,
Votre cirque durera pas des siècles, il est d’jà cané.

J’approuve pas les Kery-like qui prêchent comme à du bétail,
Qui se prosternent, qui gavent, bernent leurs ouailles,
Avec leur austère visage qu’ils veulent contagieux,
Toujours en guerre, brandissant leur cadavre religieux…

Fanatiques de Dieu, qui pourrait leur être envieux,
Quand ils se revendiquent mieux que nous-autres impieux ?
Qu’ils aillent se faire mettre, eux et leur prophète.
La piétaille n’est pas prête de se soumettre à ces prêtres !

D’autant qu’une floppée cooptée de « Bboys » conscien/cieusement
Avancent, progressant sur le terrain glissant
De la lutte des classes travestie bien sournoisement
Pour faire une place aux militantisme rampant des croyants.

A force de brouillage des lignes, le clan révolutionnaire
Devrait faire à un signe, un appel, à ses soit-disant « frères »…
Hors de question qu’il se résigne à toute compromission,
Tous les combats ne sont pas dignes de la Révolution !

Kery, tu t’engages à t’fabriquer une image de K’1 Fry sage
Depuis l’âge des dégats, où tu t’agitais en ricain des caves.
J’en ricane, car à la page, tu divagues, portes aux anges l’épave
de l’Islam, cette agence réac’ qui de l’âme fait une vile cage.

James, j’aime pas que tu décortiques le combat, que t’amalgames
L’athée critique révolutionnaire à du racisme, donc j’monte en gamme.
J’crache sur ta guerre populaire quand tu lèches Alain Soral,
En toi, je flère le faussaire aux relents lâches de l’imam social.

Percutante, c’est la lutte des classes qui vraiment te serre
Faisant des turluttes au faf au mic, dont tu partages la foi,
Comme elle crame au Caire des Frères musulmans les repères,
Ces compères qu’en falche tu astiques, tu propages la loi.

« Aucun sauveur dans les cieux », notre colère le dit le mieux car
La religion est une illusion néfaste sauf à l’intérêt du Capital.
Casse-toi, prêcheur infectieux, c’est le prolétaire qui te tricar,
Admis que ton ambition est d’être le soufa que préfèrent les stals.

Bande de clowns, allez vous cacher, vous êtes à chier !
On vient pour vous gâcher la fête, faut qu’vous le sachiez !
Faites pas les durs, les fâchés… c’est cramé, vous êtes grillés,
Votre cirque durera pas des siècles, il est d’jà cané.

J’approuve pas les Medine-Like, les anti-laïques,
Qui pour de fausses symboliques, pleurent, partent en peur panique !
Paranoïaques, pour eux tout est signe satanique…
Les mecs craquent, s’indignent pour un triangle ou sigle phallique.

Ils traquent le blasphème sur la bande FM,
Preuve de la profondeur même de leur critique anti-système.
Ils font du complot un phénomène actuel et moderne…
Encore un thème puant jusqu’à la droite extrême.

Tu don’t laïque mais le hic c’est que ta provoc’ est bénéfique
Aux pontes du CAC, au règne du fric : rien que du toc que ton trafic.
Donc je kique ta zakat, te flanque au même sac que les flics
Puisque tu raques à l’islamique sur tes clips de style archaïque.

Y’a méprise si tu t’indignes de l’indigence endémique,
Vu que tu maîtrises les signes de la répugnence économique.
Médine, petit émir mélant rimes pudibondes, rales carriéristes,
C’est pas médire d’dire qu’tu dînes au salon du marketing intégriste.

Tes meufs fichues affichant le chiffon pour pas fâcher les chefs :
C’est la « chaste fashion »… Les vaches sont bien gardées par l’UOIF !
Tes potes te sentent culotté, moi j’vois qu’un prosélyte parloter,
Reporter sur l’sans-culotte les maux de l’élite pour mieux racoler.

Pitre, t’es au rap c’qu’Houria Bouteldja est à la Révolution,
Un sinistre parasite, horreur, la PIR des involutions !
Vos communions identitaires, vos proses aux airs de Charia,
Nous, communistes, on les enterre par le fer du prolétariat !