Au parc thématique Capo di Ponte, à Prada – Capo di Ponte

VENDREDI 26

13h00 déjeuner

14h30 Présentation de la réunion

15h00 Dans le temple de Janus. Sur la relation entre technologie, exploitation et racisme
Pour les italiques, Janus avait deux visages: une femme barbu représentant le soleil et une barbe représentant la lune. Pour les Romains, le soleil et la lune sont rapidement devenus la paix et la guerre. Le temple de Janus, dans le forum romain, est resté fermé en temps de paix et ouvert en temps de guerre. Aujourd’hui, la porte de ce temple est toujours fermée parce que la guerre est l’innommé du temps présent. Incorporée à l’appareil technologique et à ses injonctions muettes, la guerre est le mouvement planétaire de la démocratie numérique. Le racisme est son « moment de vérité », car il énonce explicitement ce que ses machines n’ont jamais cessé de faire aux peuples coloniaux. La commande des algorithmes prépare les ordres du chef. Abstraction du corps, de la terre, de la nature, il produit comme contre-attaque le confortable bastion de l’appartenance nationale et le désir de lyncher les différents. Ce qui a été vécu dans les colonies remonte.
Quelques éditeurs du magazine anarchiste « Days and Nights » (Italie)

19h30 dîner

21h00 La non-neutralité de la technique
La pensée dominante considère les techniques et les technologies comme de simples outils au service des désirs humains. A cette idée, il est habituellement habituel d’ajouter celle d’un progrès indéfini et continu qui fait de la trajectoire du développement technologique un destin universel et indiscutable de l’être humain. Ces notions renforcent le paradigme de la neutralité technique. Dans ce débat, nous allons essayer de les détruire et de construire une proposition plus large qui nous permettra de comprendre les techniques en tant que créations sociales, en tant qu’éléments non neutres.
Adrián Almazán Gómez, membre du Collectif Cul de Sac et Ediciones El Salmón (Espagne), Nicolas du groupe total Écran (France)

SAMEDI 27

8.00 le petit déjeuner

9.00 Les machines peuvent-elles établir une communication?
Communications automatiques dans les réseaux numériques et médiation électronique de la fabrique sociale Les
réseaux constituent une infrastructure de base des sociétés occidentales développées, pour lesquels des investissements importants, à la fois matériels et idéologiques, sont nécessaires. Les progrès de l’intelligence artificielle continuent de poser la question de savoir si les machines peuvent être plus intelligentes que les êtres humains. La communication numérique moderne, qui fait de la machine un centre pour les êtres humains, contribue à la transformation des relations sociales d’une manière qui nous échappe. Les secrétaires numériques apparaissent ainsi comme des sauveurs qui organiseront notre vie quotidienne à l’aide d’algorithmes. Au final, dans le jeu de l’automatisation, serons-nous des joueurs ou des pions?
GameOver Collective (Grèce)

12h30 déjeuner

15h00 Les dangers du postmodernisme, repenser la nature à l’âge de l’
artificiel Plusieurs décennies se sont écoulées depuis que le paradigme dominant de la pensée est ce que nous appelons la « postmodernité ». L’un des effets les plus dangereux de son hégémonie a été la manière dont le concept de nature a été attaqué. Sous prétexte de mettre fin à tout l’essentialisme protégé par l’idée de «naturel», les penseurs postmodernes ont mené une croisade contre la nature qui prétend tout réduire à un artefact sous notre contrôle. Aujourd’hui, toute la pensée dite critique a l’obligation de critiquer cette idée délirante et de revenir pour donner un espace à la nature.
Adrián Almazán Gómez, membre du Collectif Cul de Sac et Ediciones El Salmón (Espagne), Nicolas du groupe total Écran (France)

19h30 dîner

21h00 Il est temps de faire taire la machine pour que les corps parlent à nouveau
La nouvelle des filles éditées en Chine représente un autre des seuils franchi auquel personne ne peut songer. La reproduction artificielle est une question centrale: elle met la dimension de la procréation entre les mains du système techno-scientifique, et il y a une transformation profonde et radicale de l’homme et de l’ensemble de la vie en jeu. Le corps, les corps sont au centre et de plus en plus attaqués, pris dans un étau: d’une part, le système techno-scientifique et le biomercatoo en ont de plus en plus besoin et ils l’accumulent dans leurs processus vitaux, de l’autre leurs idéologies les déconstruisent et les fragmentent. Un corps fluide, sans frontières, sans limites, protéiforme, poreux, malléable et manipulable à l’infini. En temps de ré-signification transhumaniste et d’annulation de la même réalité une réflexion pour comprendre et faire face aux nouveaux défis du présent et du non-sens qui se propage avec la conscience ardente et profonde d’une urgence et d’une priorité. Dans la dissolution et l’indétermination postmodernes, il ne fait aucun doute que le chemin que le pouvoir façonne de plus en plus et qu’il doit suivre pour faire dérailler la voiture.
Silvia Guerini, Résistances au Nanomondo (Italie)

DIMANCHE 28

8.00 le petit déjeuner

9.00 Le besoin de résistance
Lutter contre l’exploitation à l’ère du nouveau techno-totalitarisme signifie avant tout se rendre compte que les mêmes prémisses qui nous font ressentir et désirer un monde libre s’érodent. Être érodés sont les mêmes conditions qui rendent possible la vie sur la planète et nous rappellent que nous sommes des animaux parmi une multitude d’autres animaux qui ont besoin d’un environnement intact pour vivre. Le monde artificiel est en train de changer les relations et les émotions dans les rêves virtuels et les environnements synthétiques. Cela ne peut produire que des chimères et des mondes d’intelligence artificielle OGM. Le techno-monde détruit et manipule chaque liberté de la racine, réécrivant une histoire venant du laboratoire et utilisant le langage de la guerre pour survivre. Les résistants à ce processus ne risquent pas seulement d’être laissés pour compte, perdus dans des luttes sans contenu, mais ils seront lents à le comprendre, à le déchiffrer pour pouvoir l’expliquer. Dans ce sens général, il s’agit d’une réaction urgente à laquelle on ne peut plus s’attendre. ne plus être que des complices ne suffit plus. Et qui sait si la graine de la liberté sera difficile à mourir?
Costantino Ragusa, Résistances au Nanomondo (Italie)

12h30 déjeuner

Comment s’y rendre

En train:
train de Brescia à Edolo, descendre à Capo di Ponte (1 heure et 35 minutes, neuf arrêts) continuer à pied pendant 1,2 km
Continuer en direction sud sur Via Nazionale en direction de Via S. Martino
Au rond-point, prendre la 1re sortie puis Via Sebastiano Briscioli
Tourner à gauche et prendre Via Santo Stefano
Tourner à gauche et encore à gauche, vous trouverez le parc à thème Capo di Ponte, à Prada

En voiture:
En venant du sud / ouest: à Bergame, prendre la SS42 en direction d’Edolo jusqu’à Via Breda a Ceto. Depuis la Via Breda, tourner à droite dans la Via Nazionale. Au rond-point, prendre la deuxième sortie pour la Via Sebastiano Briscioli, tourner à gauche dans la Via Santo Stefano, puis encore à gauche dans le parc à thème Capo di Ponte.
VERS LE SUD / L’EST: À Brescia, prenez la SP510 en direction d’Edolo jusqu’au croisement avec la SS42 en direction de Costa Volpino (panneaux indiquant Darfo BT / Lovere) et entrez dans la SS42 jusqu’à Via Brada a Ceto. Depuis la Via Breda, tourner à droite dans la Via Nazionale. Au rond-point, prendre la deuxième sortie pour la Via Sebastiano Briscioli, tourner à gauche dans la Via Santo Stefano, puis encore à gauche dans le parc à thème Capo di Ponte.

POUR LES 3 JOURS:
– CAMPING LIBRE, APPORTEZ LA TENTE
– ALIMENTATION SANS EXPLOITATION ANIMALE ET SANS POISON À SOUMISSION
– LES SALLES DE BAINS SONT INCLUSES ET UNE STRUCTURE COUVERTE EN CAS DE PLUIE
– DISTRIBUTIONS DE MATÉRIAUX D’INFORMATION: SUPPORTS DE LIVRES, ÉDITIONS, …
– EXPOSITIONS

Aidez-nous à organiser la réunion de la meilleure façon, prévenez-nous à l’avance de votre présence

Pour informations et contacts:
www.resistenzealnanomondo.org
info@resistenzealnanomondo.org