Dix jours après mon agression par des néo-nazis au Pirée, je suis debout et presque remis, bien que boiteux et le dos douloureux. Mais je relativise : d’autres sont au cimetière. Ce soir, je pense bien sûr à Pavlos Fyssas dont le procès des assassins entre enfin dans sa dernière phase, six ans après le crime de Keratsini, à l’ouest du Pirée. Je pense également à Clément Méric et à d’autres antifascistes du monde entier, battus à mort ou poignardés pour leurs idées, leur engagement, leur lutte.